Une journée ordinaire

Une journée ordinaire.

La journée était superbe, le ciel de novembre était exceptionnellement dégagé, et les rayons du soleil parvenait même à rechaufer l'atmosphère de ce début d'automne. Les étudiants qui sortaient dans un joyeux désordre des baiments de l'université, les feuilles mortes qui volaient dans le parc et le brouhaha des discutions formaient un tableau des plus chaotique. C'est ce qui plaisait le plus à Florence ici, cette impression de vie, qui pour elle dont les mains avaient étées plus d'une fois taintées de sang, était sinonyme de sérénité. La pluspart des gens autour d'elle se retournaient sur son passage alors qu'elle se rendait dans le bureau du doyen , certains parce qu'ils ne la connaissait pas et qu'il était rare de voir une personne qui n'avait pas plus d'une quinzaine d'années en apparence dans ces lieus, d'autres justement parce qu'ils la connaissaient, et qu'il savait à quel point l'assiduité n'était pas son point fort. Elève brillante au demerant, elle avait toujours reussis a obtenir ses diplome haut al main.

"Qu'est ce que Mr Alstor peut bien me vouloir cette fois-ci ?",
se demandait la jeune femme en repensant à la lettre que lui avait adressé le doyen le matin même, lui demandant de le retrouver au plus vite. Probablement pas un problème lié aux traditions, le viel hermetique serait passé par maitre Enox, son mentor, comme la fois où de jeunes garoux avaient tenté de s'approprier le puissant node abrité par les batiment de la faculté. Non, ca devait probablement être en rapport avec la faculté, mais pas un problème officiel. Quoi qu'il en soit , le professeur Alstor lui avait accepté d'être le patron de sa thèse et lui avait fourni une couverture qui lui avait sauvé la mise à plusieurs reprises, et elle comptait bien lui rendre service maintenant qu'il faisait appel à elle.
Elle en était là de ses réflexions lorsqu'elle arrivat devant la porte du bureau, qui s'ouvrit avant qu'elle ait put faire le moindre geste.

"Je vous en pris Mlle Malton, donnez-vous la peine d'entrée", annonca une voix qu'on devinait agée mais pleine d'une certaine malice.

Florence entra dans le bureau. Elle aimait bien cette pièce, vielle mais, comme son propriétaire, encore en bonne état et remplie d'une aura bienveillante.

"Vous l'aurez sans doute deviné, ce n'est pas de vos études que je veux vous parler aujourd'hui, mais d'un problème que j'aimerais que vous régliez pour moi"

"Le dossier que vous voyiez sur mon bureau est celui d'une de mes meilleures élèves , travailleuse, intelligente, assidue" à ce dernier mot, la jeune femme crut distinguer une lueur de malice dans l'oeuil du viel homme, elle-même était tou sauf assidue "mais récement ses résultats se sont mis à chuter, de manière inexpliquable jusqu'à hier, où j'ai apris qu'elle avait été emmenée à l'hopital à la suite d'une overdose."

l'oeuil de Florence éteincellat un bref instant, si il y avait une chose qu'elle ne pouvait tolérer, c'était qu'on puisse gacher ainsi sa vie, ou qu'on gachela vie des autres en vendant de la drogue.

"Je te demande d'aller la voir, et de lui parler" continueat le viel homme
"Tu saura trouver les mots bien mieux qu'un viellard comme moi pour ce genre de choses."
Florence accepta immédiatement et sorti. Ce n'est qu'arrivée à la sortie de l'université qu'elle réalisat qu'elle avait oublié de demander où la jeune fille avait étée hospitalisée.

"Aprés tout, laissont faire le hazard" se dit-elle en sortant de sa poche une lame de tarot , et en se concentrant sur l'incident de la veille.

Alors qu'elle commencait à marcher rapidement dans la ville ,concentrée sur la trame du destin, elle percue la menace : un homme, la trentaine, jean sale et blouson de cuir s'approchait d'elle. En avancant au hazard, elle ne s'était pas rendue compte qu'elle s'était retrouvée dans une ruelle isolée seule face à cet homme. De plus, son instinct lui hurlait qu'il était mélé à cette histoire.

"Eh bien ma jolie, c'est pas prudent de trainer seule dans des endroits pareils, ils y a des gens qui pourrait en profiter pour te faire du mal tu sais" ricanat l'homme en lui attrapant le poigné.

Elle voulait le tuer, le détruire, mais elle devait savoir.
Sortant la photo de la victime qu'elle avait dans sa poche, elle parvint à demander à son agresseur si celui-ci la connaissait.

"Oui je la connais, elle s'est perdu comme toi il y a quelque temps, et avec quelques amis on s'est un petit peu amusé avec elle ! au debut elle faisiat sa mijorée, mais j'ai un truc génial dans ce cas"
Elle se raidit alors que l'homme approchait une seringue de son bras.
La suite se passat en un éclair. En un instant, l'homme était à terre , son poigné tordu dans la main de la jeune fille tenait toujours la seringue qui s'approchait dangereusement de son coup.Sans un mot, elle injectat dans les veines de l'homme toute la dose, puis commença à réciter un lente mélopé.

"Qu'est-ce que tu fout , salope" parvient à articuler l'homme dont le corp était agité de soubressauts.

"C'est de la magie vois-tu" répondit-elle d'une voix étrangement douce et calme "Un simple sort qui accéllère le métabolise ,et qui permet à un blesser de survivre en attendant des soins , mais dans ton cas, la drogue à déja accelere le métabolisme, et ton coeur ne résisteras pas bien longtemps".

L'homme tenta de se débattre, les tremblements se firent plus voilent, puis cessèrent d'un coup.

Sans un regard , sans un mot, la jeune femme repris sa route.

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Quelque jours plus tard, Florence s'entenait avec son mentor des suites de l'incident.

"il semblerais que ce se soit bien passé, avec un peut de temps et de magie, les suites de son accident disparaitrons, et elle pourra reprendre une vie normale. Presque normale, puisque qu'elle est à présent presque éveillée.De plus Mr Alstor nous signale qu'un squat à brulé non loin de l'université. Il semblarait que l'incendit ait pris s'y rapidement que personne n'a put en réchaper, et la police pense que les habitants étaient des dealer, et qu'il s'agirait d'un règlement de compte"

Mais Florence n'était pas dupe, elle savait que le viel hermétique avait pris personnellement des mesures pour que ses élèves ne soient plus à la merci de ces individus. C'était la règle de l'univers : il faut que certains meurrent pour que d'autres vivent, mais dans ce cas, la règle ne lui avait jamais parut aussi facile à accepter.

Clap Clap Clap.
Bravo pour ce joli RP vraiment bien ecrit.
J'invite tous les autres joueurs a faire de meme.

Mince va faloir bratiner en RP pour pouvoir rivaliser....

(Bravo au passage pour le RP, je vais maintenant m'occuper de ton cas, Flo)
(Suite de ta conversation avec Enox)

Tandis que ton maître t'annonçait cela, l'atmosphère semblait subtilement modifiée autour de toi. Ce n'était tout d'abord qu'un léger souffle, faisant vaciller les petits objets et soulevant les quelques feuilles de papaier de la pièce. Une porte non loin claqua soudain, et le bruit semble s'étendre particulièrement fort. Une légère anxiété commença à te gagner lorsque de petits objets se brisèrent dans la pièce, phénomène étrange s'il en est chez un maître de l'Entropie! Scrutant alors les lignes de hasard en manipulant tes cartes, tu peux voir s'accumuler autour de la tête d'Enox un nombre important de ces lignes. Lui se contente de te sourire et te fait un signe de tête...et tu constates avec stupeur que ton crâne est également traversé par ces lignes.
"Une visite" te fait il.
Et alors ton esprit semble exploser, se remplir de multitudes de voix diverses, de centaines de conversations sans queue ni têtes, un tumulte colossale soudain dominé par un cri qui t'amène à deux doigts de l'évanouissement: " Silence! Hum, pardon, continue la voix. Enox...Ravi de vous rencontrer Mlle, et bravo pour votre efficacité. Il valait mieux qu'il recommence son cycle, et les autres aussi. Enox, peut tu m'envoyer ta protégée chez moi? Une mission très délicate, elle pourra m'être utile. -Bien, fit Enox, mais sa pensée s'imposa directement à toi, aucune parole n'avait été prononcée. - D'ailleurs, à la lumière de certaines informations, je te conseillerais de quitter New York. On lui expliquera tout une fois arrivée. Ravi de t'avoir revu."
Et la présence disparut aussi vite qu'elle était arrivée. Ton maître te sourit, s'attendant à être assailli de questions.

Il fallut quleques instant à la jeune fille avant de pouvoir reprendre son souffle et ses esprits.

"Whaoo..." se dit-elle, "qui que ce soit, c'est qualqu'un capable de pratiquer la magie à un haut niveau".

Déja, son cerveau cherchait à analyser l'évènement "Voyons, pour produire un tel effet, il faut utiliser la sphère de psychée, plus la sphère de correspondance puisque qu'il n'y avait personne d'autre dans la pièce, à moins que ce soit la sphère d'esprit, et que la communication ait été faite depuis l'umbra. Non , dans ce cas il aurait été plus simple de se rendre physiquement dans la pièce que de faire passer un sort à travers le goulet, ça devait être la première solution".

Enox, qui n'avait pas romput le contact mental, souriait en suivant le raisonnement de son élève.

"Il me tarde de pouvoir faire des choses comme ça moi aussi ! je vais demander à maitre Enox si il ne pourrait pas m'enseigner, hum, voyons, je sais la psychée ! A la première occasion, je lui en parlerais, lui qui dit toujours que je doit apprendre à contrôler mon esprit, il ne pourra pas refuser".

"Non ! Pas la psychée!", s'inquiéta son mentor, "Si la psychée à le même effet sur son aptitude à partir dans tous les sens que l'entropie en a eu sur sa capacité à se mettre dans les pires situations, je n'y survivrais pas..."

Comme pour confirmer les inquiétudes de son maitre, Florence était déja repartie : "Si je doit partir, il me faut des bagages et du matériel.."
"Est-ce que je doit prendre plus que d'abitude? Peut être des munitions spéciales, balles en argent, au phosphore, ou chargées au prime pour les esprit, et quelques grenades électromagnétique, les technos apprécient toujours...."

"Et puis aussi un gilet pare-balles! Quel domage que je n'en sache pas plus sur ce travail, j'aurais put en profiter pour essayer un des nouveaux!"

Les "nouveaux", fournis par les fils de l'éther, étaient capables d'arréter sans problèmes une balle, un coup de couteau, voire une decharge de plasma, tout en restant aussi légers et maniables que de simples T-shirts.

"Mais on en à trop peu, impossibles qu'ils acceptent en dehors du cadre d'une action de combat. Dommage, le mien n'est vraiment pas très pratique, et surtout pas adapté à la plastique d'une jeune femme...."

"Tant pis! Bon je suppose qu'il est tout aussi inutile de demander de l'equipement lourd, ou même un des modèles abbadon".

Le modèle abbadon était la derniere arme d'assault mise au point par les traditions.Fruit du travail des principaux groupes de combats, ce talisman pouvait rivaliser avec les derniers modèles de la technocratie.

"Pas tout à fait au point en fait" songea-t-elle en repensant à l'état de son épaule après qu'elle ait étée, bien malgrès elle, l'une des première personne à utiliser l'arme en combat.

"De toute façon, il génère bien trop de paradoxe de ce coté de l'umbra, alors je doute qu'ils me le reconfient avant que je ne maitrise la sphère d'esprit, mais peut-être une du matériel plus classique..."

"A ta place je n'y compterais pas trop" se dit son maitre,"songeant aux demandes plus farfelues les unes que les autres qu'avait formulé son élève par le passé, "Et hors de question que tu reparte avec vingts kilos d'explosifs cette fois, une simple erreur en utilisant l'entropie, et plus de Florence"
"...de toute facon tu ne pourra pas tout faire tenir dans ton sac, et pourtant ce ne serait pas faute d'avoir essayer".

Son sac, bien que ne payant pas de mine, était magique. Pas un vrai talisment (ce qui ne l'empéchait pas de le considérer comme un véritable trésor), mais il était plus solide, et surtout plus léger et plus vaste qu'il n'en avait l'air, ce qui n'empéchait pas florence de le trouver trop petit. En fait Enox doutait que les légendaires sacs de contenance de Batinis, dans lesquels on pouvait dit-on faire tenir quarantes chameaux, aient put suffire à sa jeune disciple.

Néanmoins, on faisait rarement appel à un membre de l'ordre des chevalliers de Radhamant sans raison, et Enox préfairait savoir sa protégée un peut trop armée que pas assez.

"Et puis il y à la question des vètements, qu'est-ce que je doit emporter..."

La mode était un autre sujet d'amusement de son maitre : bien que continuellement préoccupée par son apparence, elle finissait toujours par adopter des vétements fait pour se fondre dans la masse. Une sage précaution.

"...Et puis un pull, et peut être un maillot, et puis encore...."

La liste semblait sans fin : encore une fois, elle avait l'intention de tout emporter.

"Je vais voir si je peut convaincre maitre Enox de me laisser emporter une des voitures de l'ordre !"

"Compte la-dessus! Je sais bien dans quel état tu a l'habitude de ramener le matériel quand on te laisse seule, et puis je sais aussi que tu n'a 21 ans que sur ta carte d'identité, et si il prenait à un policier la fantaisie de faire du zèle..."

Les faux papiers de l'ordre étaient presque parfaits, et les fichiers d'état civils avaient étés modifiés en conséquence, mais mieux valait ne pas tenter le diable.

"....Bon, je crois que j'ai fait la liste de tout ce dont j'avais besoin ! Maintenant, demandons à maitre Enox qui était cette personne, et surtout qu'est-ce qu'elle peut bien me vouloir!"

"Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle aura pris son temps avant d'en arriver là." se dit le viel homme en soupirant.

"Bien, puisque tu me laisses enfin la parole, je vais pouvoir te répondre. A moins que le shopping ne soit pas terminé?" te dis le vieil homme avec un humour légèrement teinté d'ironie.
"Cet homme est Esprit, maître de la fondation de Washington. (Ne connaissant pas le BG officiel, je prends des libertés, dites-le moi si ça vous gêne, je ne peux rien y faire.) Je ne sais pas pourquoi il a besoin de ma meilleure élève, mais le cas doit être sérieux. Je t'avouerais que je ne l'ai jamais compris. Et je ne suis même pas sûr qu'il se soit lui même jamais compris. Attends toi donc à un aller retour pour rien. Mais son conseil de quitter NY m'intrigue... Je m'en occuperais quand tu ne seras pas là. Reviens vite. Et préviens moi avant par les moyens normaux, je ne le laisserai pas t'apprendre Psyché!" conclut-il avec un clin d'oeil.

Le bus était maintenant à moin d'ne centaine de kilomètres de Washington. Le voyage n'avait pas été des plus confortables, mais la sécurité était à ce prix : la technocratie surveillait les aéroports, et même sans cela, Florence imaginait bien que certains de ses effets personnels pourraient troubler la sécurité de l'aéroport, car si porter une arme de poing était quelque chose de considéré comme presque banal, voire prudent pour une jeune femme voyageant seule, les balles en argent (et autres types de munitions destinés aux créatures ayant plus de mal que les autes à entamer un nouveau cycle à l'aide des moyens "classiques") l'étaient déjà beaucoup moins.

"Encore une heure ou deux je serais arrivée, ça tombe bien, j'avais presque terminé"

Elle tenait sur ses genoux une sorte de planche à dessin, sur laquelle elle avait passé la plus grande partie du trajet à réaliser une nouvelle carte pour son jeux de tarot, et était enfin parvenue à un résultat satisfaisant. En temps normal, l'exercice était plus rapide, mais le manque d'espace et les chaos du bus compliquaient singulièrement la chose.


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Le bus était enfin arrivé, et les passgers, après une nuit de trajet, sortaient peu à peu, sales et fatigués, deux désagréments que la pratique de la magie de la vie permettaient d'éviter facilement (et puis il est bien connu qu'à cet age, on est touours en forme).

Après avoir prévenu son mentor de son arrivée, Florence commença à se demander comment contacter son mistèrieux commenditaire, et se rendit compte qu'elle avait oublié ce léger détail.

"J'aurais du demander ça à maitre Enox tout à l'heure, mais si je le rapelle maintenant, il va encore me dire que je suis trop tête en l'air. Et puis après tout, c'est bien la faute de ce monsieur esprit, il aurait put donner un peut plus de précisions".

Florence réglat le problème en décidant que ce serait lui qui la retrouverait, et qu'en concéquence, rien ne s'opposait à un peu de tourisme.


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"Décidement, ce monsieur Edwars est un génie" se dit florence en refermant son livre.
"Son analyse de l'esprit humain est incroyable, il faudrat que je remercie maitre Enox". Celui-ci sachant qu'il n'aurait jamais le dernier mot face à son élève, avait finis par lui promettre de lui aprendre à dominer et à protéger son esprit, mais seulement une fois qu'elle aurait acquis un peu plus d'expèrience.
"La magie, lorsqu'on n'en mesure pas les conséquence, peut être désastreuse."
En attendant, il lui avait conseillé de lire quelques ouvrages sur le sujet.
"Un maitre Euthanatos qui fait lire à son élève un livre écrit par un des plus émminents psychologue du nouvel ordre mondial, voilà qui ferait grincer bien des dents au conseil" .

Les gens autour d'elle étaient à présent plus nombreux, touristes venus voir le Lincoln Monument , ou washingtonniens effectuant leur promenade dominicale en famille.

C'était fascinant de constater à quel point on pouvait trouver des gens différents dans la foule dès qu'on y prétait attention , comme ce petit homme, dont florence ne pouvait dire si c'était un authentique pygmée , et qui semblait absorbé par sa conversation avec un homme d'une trentaine d'année, dont l'acoutrement (en particulier sn turban) semblait attirer le regard de tous les badauts , mi-éttonés mi-amusés, sauf peut-être de cet homme en fauteuil roulant à a droite.

Florence se raidit à cette pensée : il devait être là depuis un moment, vue la vitesse de son véhicule, mais malgrés celà elle n'aveit pas sentis sa présence.

Elle s'apprétait à utiliser sa magie, lorsqu'elle songeat que peut de technocrates seraient restés dans un fauteuil roulant malgrés leurs moyens, à part peut être les plus interressants d'entre eux.

"Eh bien, il semblerait que vous soyez enfin tous arrivés"

Cette voix qui raisonnait dans sa tête, florence la connaissait maintenant, c'était celle du dénommé Esprit. Elle allait enfin pouvoir lui demander quelques explications.

bon , j'ai mis un petite intervention à la fin du post pour faire avancer la phase présentation du scénar, mais n'hésite pas à l'éditer au besoin.

(Le MJ va partir faire une cure, ou encore une thérapie de groupe: mais à quoi sers-je?)
Rien à dire, j'attends que les autres me fasse leur description de journée, ou je les introduirais moi-même le jour du début de la quête.

Une journée presque ordinaire

Il était à peine 15h00 et pourtant il faisait déjà nuit.
Ce qu’il y a de bien avec l’Angleterre c’est qu’on n’est pas surpris par le temps se dit Xavier en regardant à travers la fenêtre de son bureau. D’épais nuages couvraient le ciel et une pluie fine s’était mise à tomber.
Xavier fit faire un rapide demi tour à son fauteuil et se concentra sur le garçon de l’autre coté du bureau.
Il doit avoir à peine 14 ans, encore un pauvre garçon à la rue.
L’enfant semblait légèrement stressé, il se tenait bien raide, debout, devant le bureau et regardait Xavier d’un air un peu inquiet.
Allons faire une petite visite dans tes pensées se dit ce dernier.

Mais qu’est ce qu’il me veut ce vieux, j’aurais mieux fait de rester dans la rue. Il a l’air plutôt cool pourtant, je vais peut être écouté ce qu’il a à me dire.

Un léger sourire apparu sur le visage de Xavier. Très vite il avait compris que son infirmité inspirait de la pitié mais aussi une certaine confiance chez les gens et il en avait profité pour rendre le contact plus facile avec eux.
- Je me présente, je m’appelle Charles Francis Xavier mais tout le monde ici m’appelle Prof Xavier, je suis le directeur de cette école. Et toi comment t’appelles tu ?
Xavier surpris les pensées du garçon :
Ca commence mal, une école, comme si j’allais quitter la rue pour aller en cours !
- Charles.
« Bien et je suppose que tu te demandes ce que tu fais ici, on n’a pas vraiment du te l’expliquer. » commença Xavier d’une voix calme.
- Je vais faire court, cette école permet aux jeunes comme toi de trouver un lieu où ils pourront être logés, nourris mais aussi éduqués. Voila comment nous nous définissons par rapport au reste du monde. Maintenant nous avons toi et moi une petite particularité qui fait que tu es venu dans cette école et pas dans une autre. Mais ça c’est à toi de m’en parler.
C’est à lui d’accepter la magie sinon il ne l’acceptera jamais.

Qu’est ce qu’il me veut lui, jamais je lui parlerai de ça !!! Finalement il n’est pas si cool que ca le crâne d’œuf !!! Je me barre moi, rien à faire ici.

« Reste ici » fit Xavier d’un ton sans appel, tout en passant sa main sur son crâne.

Mais comment il a fait pour savoir, c’est qui ce mec ?

Il est temps d’aller plus loin pensa Xavier.
De nouveau il rentra dans la tête de l’enfant, les enfants sont tellement plus lisibles, mais cette fois se concentra sur ses souvenirs, des images commencèrent à défiler, des images de rues et de peur, de violence et d’angoisse… et d’un coup il vécu la scène.
Il se retrouve dans une maison, deux adultes (un homme et une femme) lui sourient, ils sont tous les trois dans la cuisine en train de manger. Il prend alors son verre et là sans aucune raison apparente l’eau qu’il contient se met à geler. Le visage des parents se fige, la mère reste là, bouche bée, pendant cinq secondes au moins. C’est le père qui réagit le premier, il commence à crier, il ne cherche pas à comprendre, il ne veut pas comprendre, le mot monstre revient de plus en plus souvent, la mère se met à pleurer, le père prend le balai et menace son fils, va-t-en monstre crie-t-il a plusieurs reprises, Xavier ressent une immense peine naître en lui, le père s’avance, le balai de plus en plus menaçant, il frappe mais Xavier s’est déjà éloigné, il cours maintenant à travers la maison, il prend tout ce qui lui passe sous la main et sors en courant de la maison, il court, il court, il court…
Xavier revint lentement à la réalité, ce qu’il venait de voir ne le surprenait plus, il l’avait déjà vu dans la tête de dizaines de garçons et filles étant eux aussi passés dans ce bureau.
Il regarda l’enfant, celui ci attendait, calme. Visiblement l’état de concentration dans lequel s’était plongé Xavier l’avait marqué.
- Bien, désolé si je t’ai effrayé mais il fallait que je le fasse, alors es tu prêt à me parler ?
Xavier attendit un peu mais Charles ne desserra pas les lèvres, il reprit :
- Je te propose un marché, je te montre quelque chose de spécial et ensuite tu fais pareil. Ca marche ?
Charles finit par hocher la tête.
- Alors c’est très simple, tu penses à un mot et je vais le deviner sans te poser aucune question.
C’est un truc qu’il avait mis au point et qui s’était révélé très efficace avec les enfants pour leur introduire la magie.
- Ca y est ? Nouvel hochement de tête.
- Alors le mot est … nouveau plongeon dans l’esprit de l’enfant … glace !!!
Pas étonnant après ce qu’il a vécu.
Les yeux de l’enfant s’agrandirent de stupeur.
« Ne sois pas si surpris, je t’expliquerai comment j’ai fait dès que tu m’auras montré ton tour. » dit il avec un sourire.
- O… OK, je vais le faire.
Charles prit alors un verre d’eau sur le bureau et instantanément l’eau se transforma en glace, il fut tellement surpris par sa rapidité qu’il en lâcha le verre. Celui-ci alla s’écraser sur le parquet en répandant des milliers de fragments sur le sol. Xavier applaudit tout en riant.
- Parfait, parfait, ne t’inquiète pas pour le verre, dans très peu de temps tu seras capable de le réparer ! Bien je crois qu’il est temps que je te donne quelques explications.
- Vous ne me chassez pas ? demanda Charles timidement.
- Te chasser ? Ta place est ici, tous les gens qui sont ici ont des capacités semblables aux tiennes… tu verras tu y seras très bien.
Ce fut avec des yeux avides que l’enfant écouta les explications du Prof, celui-ci lui parla de la magie d’abord et des différentes formes qu’elle prenait, puis des traditions et enfin du node histoire de lui expliquer la facilité avec laquelle il avait transformé l’eau en glace.
« Bien il ne me reste plus qu’à te souhaiter bon séjour ici, je vais t’envoyer vers les mages qui assureront ton enseignement, je crois que la sphère de matière est faite pour toi ! » finit il avec un petit clin d’œil.
- Merci beaucoup monsieur.
Charles se dirigea alors vers la porte.
- Oh une dernière chose, si jamais tu veux me parler de quoi que ce soit, aussi bien par rapport aux cours que …de ce qui s’est passé avec tes parents, n’hésite pas, viens me voir.
Charles tressailla légèrement mais ne dit rien et s’en alla.
Il n’est pas encore prêt, mais il viendra c’est sur pensa Xavier en se retournant vers la fenêtre.

A peine avait il esquissé un geste vers le joystick de son fauteuil que sa porte battît à la volée, et qu'un jeune adolescent entra, l'air affolé.
- Prof Xavier! Prof Xavier!

Le professeur tenta de calmer le jeune homme.
- Qu'y a t-il, Charles?
- Professeur, j'entends une voix dans ma tête! Et ça n'est pas la même que d'habitude, ni celle d'un autre d'ici.
- Détends toi, je vais voir...

Charles Francis se concentra quelques instants et entra dans l'esprit du jeune homme. Il failli être emporté dans les méandres de celui-ci par une bourrasque de pensées. Mais que faisais un tel fouillis ici, chez un adolescent dont l'esprit était presque vierge de tout encore hier. C'était déjà un miracle que Charles -l'enfant, suivez un peu- soit encore conscient! Le professeur Xavier tenta d'isoler l'essence de ce qu'était le jeune homme, le préserver de ces atteintes. Il commença à entendre toutes ces idées parasites, et un cri unique semblait sortir de milliers bouches en canon: "Répond! Répond! Répond! ...

[Je te laisse agir...]

Fais attention Xav - se dit le prof à lui même - tu ne dois pas toucher à son essence, sinon tu risques de lui endommager définitivement sa personnalité
Il se mit alors à séparer les pensées de Charles des parasites : J'ai peur, que fait le prof, il a l'air terriblement concentré..., ca c'est Charles, Réponds ca c'est le parasite. Il procéda ainsi méthodiquement confinant les parasites dans une parties bien précise du cerveau de l'enfant.
Ce fut une fois seuleument le confinement terminé qu'il se concentra sur les parasites, Visiblement ils veulent une réponse et bien répondons lui
Je vous écoute!!! Et cessez de perturber cet enfant, il n'est pas un hôte adéquat, je vous invite à venir en moi plutôt... la conversation n'en sera que plus aisée...
Xavier créé alors un passage entre la poche de confinement et son propre esprit en espérant que les parasites aient compris son message.
Le résultat ne se fait pas attendre, les parasites quittent rapidement l'esprit de l'enfant pour se retrouver chez Xavier (dans une autre poche bien sur ). Etait... trop jeune... bien mieux... ici toutes les voix se mettent à parler en même temps créant un véritable vacarme dans le crâne de Xavier. STOP crie-t-il. Je commence à m'épuiser, abrégeons cette conversation au plus vite.

Les paroles te proviennent toujours multipliées, résonnant dans ton crâne sur des tons différents.Ta protection mentale est proche de céder à chaque instant.

- Comment ça, abréger! Mais ça fait 1/2 heure que je te parles, Charles et que j'attends que tu me répondes! Mais ce n'est pas le même Charles... Nous serions nous trompés?

La vois s'amenuise, et une prend le pas sur les autres, bien qu'il reste un bruit de fond omniprésent. Le Charles devant toi remue les lèvres, mais tu ne l'entends pas. Il commence à s'affoler, mais la discussion inter-esprits continue.

-Tu es bien le Charle que j'attendais? Et arrête de nous tutoyer, on a pas fait un Cycle ensemble, que je sachions! Et bien sûr que c'est Moi-Nous, qu'est ce que tu croyais. Comment ça, "quel Moi-Nous?" Et bien le seul, Esprit! Bien, rends toi à Washington aussi vite que tu peux, j'ai besoin de toi. Nous t'y attendrons. Et dis bonjour aux enfants de notre part.

A ces paroles précises, ta protection cède, et des beuglementsde "Ouais, dis leur bonjour" retentissent à tout-va. Puis le vide, le silence. Le jeune homme est parti en courant, laissant la porte grande ouverte derrière lui.

[Je précise que tu ne connaissais Esprit ni d'Eve, ni d'Adam. Sauf peut-être si tu manges beaucoup de pommes...{MJ contaminé}]

Xavier resta un long moment sans rien faire, cette conversation l'avait littéralement épuisé. Lorsque la fatigue se dissipa il se remémora ce que lui avait dit Esprit.

Mais qu'est ce que c'était que ça, je n'ai jamais rien vu de tel, on dirait qu'il possède plusieurs personnalités complétement indépendantes les unes des autres.... et qu'il arrive à les controler. C'est sans aucun doute quelqu'un de très puissant, mon petit Xav quelque chose me dit que c'est pas une partie de plaisir qui t'attend à Washington.

Bon de toute façon je n'ai pas trop le choix, ca ne me plait pas du tout mais je n'ai aucune envie qu'il continue à s'immiscer dans le cerveau de mes enfants. Contactons Georges.
Georges était le chauffeur de Xavier, il était rentré à son service peu de temps après l'enterrement de la famille et était profondément attaché à son maitre.
- Oui maitre
- Georges préparez la voiture, nous partons dans une demi heure pour Washington.
- Bien maitre

Une demi heure plus tard, une grosse berline noire quittait l'école du Prof Xavier en direction de Washington.

La berline roula sans discontinuer, le chauffeur avalait de la route, et ne te répondait même pas. Tu t'inquiétais légèrement, te demandant qui conduisait réellement la voiture. La tenue de route était plus rapide que d'habitude. Trop rapide. C'était une berline noire folle qui était désormais sur les routes, sans que son passager puisse agir. L'esprit de Georges était obstrué, comme comblé à bloc, avec des pensées étrangères. Le fait était clairement signé, et le chauffeur se retourna alors pour te faire un clin d'oeil avant de réappuyer de tout son poids sur la pédale d'accélérateur.
Il te déposa devant le Lincoln Monument, t'aida à descendre, fit un mouvement de tête:
"Je vous emmène quelque part, Monsieur?"
Avant de se rendre compte de là ou il était.

L'accélération surprenante - et inexplicable d'après les lois classiques de la physique - le propulsa en l'espace d'un instant aux limites de tout ordre de grandeur humain. Traversée instantannée de la galaxie, attiré puis aspiré par un trou noir central en l'espace d'un instant, sans avoir conscience du chemin parcouru car il sait pertinemment qu'il n'a pas bougé d'un iota - pas depuis le début de sa séance quotidienne de méditation matinale profonde - donc pas depuis deux heures.

Tout se passe à l'intérieur de lui. Dans son coeur. Dans le coeur de son coeur, dans le coeur du coeur de ses atomes. Et comme un choeur soufi, lui revient le poème de Rumi.
"Je suis l'atome, je suis le globe du Soleil,
A I'atome, je dis: demeure. Et au soleil : arrete-toi.
Je suis la lueur de l'aube, je suis l'haleine du soir,
Je suis le murmure du bocage, la masse ondoyante de la mer.
Je suis l'etincelle de la pierre, l'oeil d'or du metal...
Je suis a la fois le nuage et la pluie, j'ai arrose la prairie.
du système"

Ou encore qu'il n'a fait que pénetrer dans le Prime Umbra - la réalité ontologique de la magie, pour parler de façon plus vulgaire.

Ce n'est qu'une vision fugitive, un instant d'éternité - oui, un de ceux qui durent toujours et dont la simple existence justifie en soi l'incarnation sur terre. Celui où se contracter et se dilater revient au même pour la conscience car Tout n'est plus qu'Un. Soudain, plus de dualité, plus d'ombre, plus de connaissance pas plus que de plaisir. Une Incommensurable Unité Unique s'auto-suffisant et s'auto-contemplant.

Se retournant, Yasin voit son père. Le Maître. En face de lui, dans son appartement. Un sourire malicieux couplé à un regard d'une rare profondeur, un océan de connaissance, de rigueur et d'Amour.

Il reprend doucement, d'une voix presque chevrotante, une ode soufie :
"Et dans mon anéantissement, s'est anéanti mon anéantissement.
Et dans mon annéantissement, je n'ai trouvé que Toi.
- Sidi ... Tu as vu. Tu étais présent.
- Grâce à Lui je ne L'ai jamais quitté. Question de perspective, comme on dit, n'est-ce pas. (sourire) Mais Y étais-tu toi même ? Et Y avait Il autre chose que Lui pour que j'y soie ou que tu y sois toi même ? (Puis sur un ton nettement plus grave Prends garde à la dualité, Sidi Yasin. Si tu la vois, c'est que tu n'y vois décidément pas clair."

Et il partit d'un franc éclat de rire qui le secoua sporadiquement.
Puis la surface de son reflet holographique frémit d'une pure vague de quintessence qui se propulsait vers Yasin, faisant perdre toute consistance et matérialité à l'image de son Père et Maître.

Yasin frissona d'une rare extase au moment où la quintessence remplit son Etre.

Il rouvrit les yeux. Il était seul. Il était dans son appartement, à Chicago. Il était d'excellente humeur. Il était 7h du matin.

Il était surtout l'heure de dévorer un solide petit déjeuner, avant de sortir, une demi-heure plus tard, pour se rendre à la faculté.
Il devait s'y rendre un peu plus tôt car cet après-midi, il avait un avion à prendre pour Washington - une conférence sur l'ontologie qu'il devait donner - et il avait donc avancé son cours de l'après-midi.

En pensant à son séjour à Washington, un drôle de frisson le parcourut. Comme si le plus important n'était pas la conférence en elle même mais quelque chose d'autre. Quelque chose qui touchait à la Tradition et à la magie.

Une rencontre ? Un nouvel enseignement, alors ! Plein d'enthousiasme, il enfila son complet, noua sa cravate, vérifia que son chapelet en bois de 'oûd noir était bien dans sa poche, ramassa son sac de voyage prêt depuis hier soir et y rangea son arme, puis rangea son permis de port d'arme dans une des poches de son portefeuille.

Il se munit également de trois ou quatre articles récents auxquels il avait l'intention de réagir dans l'avenir proche et qui seraient décortiqués pendant le vol.

Avant de sortir de son appartement il vérifia mentalement comme tous les jours que la protection de son crû était bien en place.
Satisfait, il referma la porte à double tour.

"Seul les purs peuvent saisir la Vérité Réelle"
La phrase jaillit dans ta tête alors que tu te rends à l'aéroport. Phrase étrange s'il en est. Cela faisait pourtant longtemps que tu n'avais pas relu ces versets du Coran. N'y songeant plus, tu te replongea sur le thême de ta dernière méditation, pensant la livrer lors de ta prochaine conférence.
Alors que tu allais à l'université, livrer le dernier cours avant ton départ, tu sentis soudain une voiture te foncer dessus, à la limite de ton champ de vision. Te jetant sur le côté et te retournant, tu vis...enfin, tu ne vis précisement rien derrière toi d'anormal. Une frayeur étrange, qui te fit devenir pour quelques instants le point de mire des passants alentours. Tu te remis en route, d'un pas plus vif.

Arrivé dans ta salle de cours, un de tes confrères, réputé très traditionnel, te fit une grimace monstreuse tandis qu'il sortait. Tu lui pris alors l'épaule d'un pas brusque pour qu'il se retourne, et le vit un café à la main (avec lequel il était en train de s'étouffer après ce mouvement inattendu). Tu lui présentas des excuses, et c'est après un regard en coin qu'il regagna ses pénates.

Cette paranoia parut s'amplifier déraisonablement durant le cours. Les étudiants paraissaient te jeter tout un tas d'objets, allant du morceau de papier aux couteaux. En résulta un cours très étrange, puisque tu étais tendu, aux aguets, et tu finis par l'écourter pour arrêter ce calvaire, et te reposer un peu plus avant d'arriver à Washington (au grand dépit de tes élèves, soit dit en passant).

[Je te fais la suite, ou tu veux agir là? Manque d'inspiration, je m'arrête donc]

Quelques part dans une bibliothèque d'Ecosse,

"Monsieur Will, la bibliothèque a déjà fermer depuis plus d'une heure, j'ais une famille moi!
Prenez se livre antique si vous voulez, rapporter le moi demain matin et je ne dirait rien".
Smith, le bliothèquaire en avait assez de voir will_o depuis plus d'une semaine, il était arriver en demandant des infos sur des symboles égyptien en lien avec une urne et n'avait pas décoller.
Will_o:" Je vous remercie de me faire confiance Smith, ne vous inquiétez pas je serait là demain des 8h00."
Smith:"Comme tous les jours depuis votre arriver, monsieur Will"!

Will_o mis présieusement le book dans un linge propre puis dans son sac.
will_o:"A demain Smith et bonne soirée avec votre famille".

Will_o prenait la direction de son hotel miteu, lorsqu'un homme le frappa derière la tête, qui ne manqua pas de l'assomer.
lorsqu'il se reveilla il se trouvait dans une pièce très sombre avec juste une fenettre a barreaux et a quelques mètres de lui son sac!
Will_o:"vite il faut faire vite, très vite".
will_o se concentra sur la sphère matière il transforma les menottes aciers en air et fouilla le sac où il ne manquait que le livre antique de Smith.
Will_o:"Merde c'est pas vraie, juste ce foutu bouqin pourkoi ne pas m'avoir piqué le reste, pas le temps de refléchir je doit partir avant que ses brutes ne reviènnent.
il tranforma la vitre ainsi que les barreaux en eau et sorti avec la meme facilité que pour se libérer des menottes; une fois dehors il ne restait plus qu'a marcher le plus vite possible.

Une journée plus tard pendant que Will_o se reposait près d"un grand lac, une chouette veins se poser juste a un mètre de lui.

HRP: Je te laisse la suite.

Citation :

{HRP:Je t'avouerais que je sèche là dessus depuis quelques jours... Je vais essayer de faire qqc, mais ça risque d ene pas correspondre à tes attentes /HRP}

"Il guide vers Lui celui (...) ceux qui ont cru et dont les coeurs se tranquillisent à l'évocation d'Allah›. N'est-ce point par l'évocation d'Allah que se tranquillisent les coeurs ?"
XIII, 27-28.

Une longue séance de méditation dans mon Bureau me fait regagner ma sérénité et mon calme ... Enfin je l'espère car parfois de simples petites contrariétés semblent vous vider instantanément de votre quintessence.
Je me concentre rapidement sur le centre de tout ce qui est, le coeur, le milieu.
Le milieu. La voie du milieu.

"Mais cherche le juste milieu entre les deux"
XVII [l'Ascension], 110.
{Rituel du Pilier du Milieu - Prime 2 (Perception+méditation)}

Ce collègue si traditionnaliste dont le visage s'est déformé ... une métaphore de ce que je vais vivre : la vision d'un visage inconnu de la Tradition ? Je ferais bien de me garder du moindre jugement hâtif, alors, car sinon je devrais à nouveau me confondre en excuses penaudes !

Citation :

Il se trouve que je ne connais pas précisément les règles de Mage, alors si tu pouvais me décrire l'effet exact du rituel que tu souhaites accomplir...

Pour Yasin, rituel du Pilier du Milieu (Poste le site pour tout le monde, il est génial!):

Tu fermes le syeux, et le bureau autour ainsi que toute perception te quitte. Ton souffle s'approfondit, prend de l'ampleur et devient ta seule préoccupation. Puis, plus rapidement que d'habitude, tu atteins le Prime, vois celui contenu dans la pièce et le monde environnant, sans même avoir encore évoqué ton paradigme. Puis tu penses à Lui, et les formes autour de toi prennent un sens. Le Prime se réorganise autour de ton être, et tu vois cette magye des Dormeurs filer tout autour de toi. Toutefois, outre ton être, une autre magye est présente autour de toi, autour de tes sens. Tu la balayes mentalement, et celle-ci lache très vite prise et te quitte pour rejoindre le Prime primordial.

Puis elle réapparait, juste devant toi, sous la forme d'un visage.

"Quoi qu'il arrive dans la voie, bon ou mauvais, cela est pour le mieux, te dit-il. De Hafez. Tu as choisi la vérité, j'aurai donc besoin de toi. Viens au Lincoln Monument quand tu seras à Washington. Et vite. Car je..."

La voix devient hurlement strident et disparait, arrachant avec elle le Prime pour tenter de se maintenir. Les flux sont importants autour de toi, tentant de rééquilibrer la réalité. Tu sors finalement de ta méditation, pensant encore être l'axe autour duquel le monde tourne pendant quelques instants, puis ce qui s'est passé te revient à l'esprit. Tu t'aperçois alors que ta table est arrachée en son centre, sans aucun signe de bris.

Immédiatement une connexion se fait dans mon esprit. Un autre maître, une autre époque, La même Source. Les mots du maître alexandrin me reviennent :

" Parfait ignorant est celui qui veut qu’à l’instant présent advienne autre chose que ce que Dieu y manifeste "
Ibn Ata allah al-Iskandari, Hikam - XVII

Ma décision est aussi soudaine qu'irrévocable, inch'Allah. J'irais !
Inch'Allah.

La voix qui avait retentit dans son esprit s'était tue aussi soudainement qu'elle était apparue, ne laissant pas à Florence l'occasion de poser la moindre question.

Ils a dit que nous étions tous arrivés, celà signifie donc que nous sommes plusieurs mages à avoir été appellés, il faut que je sache qui au plus vite

Glissant sa main dans sa poche, elle attrapat une des cartes de son jeux, et se concentrat le plus possible sur la trame du destin, cherchant parmis cette foule les êtres qui pouvaient lui être liés.

Alors que le sort se répandait à travers la foule, la jeune femme sentait, comme souvent lorsqu'elle utilisait l'entropie dans ces conditions, une tension monter soudainement en elle, une force presque meutrère qui ne demandait que l'occasion de se libérer.

En tout cas, je suis venue ici en avançant au hazard, et je me suis retrouvée à l'endroit où il voulait m'ammener, cet individu doit posseder des pouvoirs incroyables....

"Posséder des pouvoirs incroyables, je dirait plutôt qu'il est contrôlé par sa magie, au lieu de se laisser guider par elle, et de baser ses décisions sur sa conscience, cet être fait exactement le contraire, au point que son esprit est à la limite de la rupture..."

La voix qui resonnait au fond de son être, si familière, déconnectait peut à peu la jeune femme de son environnement.

"... il n'est pas encore tout à fait un maraudeur, mais il suffirait de peu...."


Attend, la jeune fille sentait la pression devenir de plus en plus forte, presque insoutenable, Il y a d'autres mages ici, si l'un d'eux s'apperçoit de ta présence...

La créature semblait presque amusée par cette remarque.

"Celà n'arrivera pas, il y a peu de personnes capable de ressntir ma présence, et moins encore de me reconnaitre pour ce que je suis, et ils n'en font pas partie."

Pourtant je ressent comme une menace, ce n'est pas très clair, mais c'est quelque chose de puissant...

"Alors c'et que tes sens se son aiguisés, oui, il y a quelque chose de sombre autour de tout ceci, mais tu ne doit pas t'arréter pour autant, la véritable épreuve est encore à venir. A présent je te laisse, il ne serait bon ni pour toi ni pour moi que je demeure ici plus longtemps."

Florence resta quelques secondes dans un état second, avant que ses sens ne lui rappelle où elle se trouvait, ses perceptions afflueant,renforcées par l'effet du sort. Les fils du destin étaient presque palpables, et comme elle s'y attendait, plusieurs personnes semblait lui être attachées. Mais était-ce des amis ou des ennemis.

Parmis elles se trouvait l'homme au fauteuil roulant, mais quelque chose lui disait qu'il n'était pas hostile, une sorte d'aura de tranquilité qui emmanait de son être, et qu'elle n'avit jamais ressntit chez un membre de la technocratie.

Bon, quoi qu'en pense ce monsieur esprit, il ne vaut mieux pas trainer ici, on ferait mieux de bouger rapidement, mais pour ça je doit m'assurer de l'identité de ces gens.

L'homme ne semblait pas avoir remarqué quoi que ce soit d'anormal chez elle, ou en tout cas il ne le montrait pas. De plus, même la technocratie ne se risquerait pas à déclencher une fusillade au milieu d'une telle foule, il fallait prendre le risque, et engager la conversation. Si elle se trompait, il serait toujours temps d'improviser.

Pour Will_O:
La chouette te parut bizarre, ne se posant que d'une aile près de toi, puis manquant de tomber de la branche.Elle ouvrit une première fois le bec, puis encore, puis encore, de manière saccadée, semblant étouffer.

"Tu as des fantasmes bizarres, toi! lacha-t-elle finalement. Ton bouquin... hum... n'avait pas à se trouver ici. Pas chez un Dormeur pareil. alors je l'ai... Elle se racla la gorge, émettant un bruit entre le raclement de gorge et le hullulement. Il n'en existe heureusement plus qu'un seul tome, le mien! rajouta-t-elle sur un ton satisfait. De toute manière, le bibliothécaire a oublié son existence. Si tu le veux, c'est Washington Diiiiiiiiiiirrrrrrd ccccsiiiii (nouveau raclement), Lincoln Monument. Ravi de t'avoir rencontré;"

Sur ce, la chouette tombe au sol, évanouie, pour une bonne et longue nuit. Bête fin de Cycle, non?

"Bien ... Un léger changement de décor s'impose tout de même sur ce bureau". Depuis le temps que je rêvais d'y trouver une place parmi tous les papiers qui s'y amoncellent pour déposer cette plante grimpante ... Je vais la mettre sous le trou . D'ici une quinzaine, la plante serait quasiment au niveau du trou. Une très belle plante.
C'était une de ses plus brillantes élèves - dont il avait dirigé la thèse - qui la lui avait offerte, au lendemain de sa soutenance (Elle avait été reçue avec la mention "Très Bien" et les félicitations du jury).
En déplaçant les documents tournant autours du trou central, il s'arrêta un instant sur une feuille photocopiée du fameux "Note on the Kabblah" de Colin Low. Il lut :
"When Malkuth ['Kingdom'] 'fell' out of the Garden of Eden it left behind a 'hole' in the fabric of the Tree [of life], and this 'hole', located in the centre of the Abyss, is called Da'ath, or Knowledge. Da'ath is not a sephira; it is a hole."

Le trou ...

Je ne pus m'empêcher de sourire en refermant la porte de mon bureau - Il n'y a pas de coïncidences, uniquement des signes pour ceux qui savent voir ! Le sourire ne me quitta pas durant tout le trajet vers l'aéroport. Et même durant le vol, je continuai à sourire, en rêvassant à ces mots, et au Sens derrière le sens.

Deux heures plus tard, j'étais à Washington DC.

Curieusement, je passais une bonne partie de la conférence à revoir le visage qui m'avait parlé pendant mon séjour dans l'umbra.

Plus la fin de mon temps de parole s'approchait et plus le souvenir se faisait vivace. Ce fut avec soulagement que j'entendis le modérateur conclure la fin de la rafale de questions auxquelles j'avais du répondre suite à mon exposé. Je restai quatre minutes quarante-quatre au buffet.
C'était presque devenu un appel !
Je hélais un taxi à la sortie du campus.
"Lincoln Monument - si Dieu le veut".

Une fois descendu de la voiture Xavier s'adressa à Georges "Attendez moi là, je reviens."
Xavier saisit alors son joystick et se dirigea vers le centre de la place. Un obstacle se présentat rapidement à lui :Un escalier.... Il jetta un rapide regard aux alentours et finit par trouver un accès pour handicapé, ce qui lui fit perdre près de 5mn.
Une fois arrivé au centre de la place il regarda autour de lui. Mmm il y a beaucoup trop de monde à mon goût ici!
Lorsque les gens passaient près de lui ils lui jettaient un bref regard ou l'on pouvait lire cette pitié si familière à Xavier maintenant, mais il n'y prêtait plus attention. Cela m'étonnerait que j'ai été seul à être invité ici, veuillons voir un peu qui se cache dans cette foule... Xavier joignit alors ses mains par le bout des doigts et commenca à visualiser la trame de la place et de ses occupants.... Rapidement il saisit une activité irrégulière et se focalisa dessus, une personne semblait en contact télépathique et c'est la seule irrégularité qu'il pu constater. Revenant à la réalité Xavier regarda la personne en question. Une jeune fille!!! Elle a l'air jeune et plutot tranquille... Fais gaffe mon petit Xav, avec ton fauteuil tu n'irais pas loin si elle décidait de t'attaquer. Montre nous donc quels sont tes sentiments.
De nouveau Xavier joignit ses mains mais se concentra cette fois sur ce que ressentait la jeune fille. Une aura vert clair apparu autour d'elle, Mmm elle est un peu énervé mais ne semble avoir aucune intention hostile, je crois que je vais pouvoir lui parler....
Xavier saisit alors le joystick et s'approcha de la jeune fille :
"Bonjour, je m'appelle Charles Francis Xavier mais tout le monde m'appelle Prof Xavier, et vous?
J'ai comme l'impression que nous avez été convoqué par la même personne, je me trompe?"

Will_o prit lui aussi une bonne nuit de repos et se reveilla plus motivé que jamais.
bon je parta washington le plus vite possible.
je rejoint la première ville et prend le premier train pour Edinbourg direction l'aéroport pour prendre l'avion de washington.

hrp: si la chouette est toujours là, j'aimerais bien la prendre avec moi.
si elle est morte je prend le bouqin et je laisse la chouette. sinon tant pis.
pas de bouqin pas de couette.
le but de se début de partie est bien de nous faire se rencontrer pour commencer la cabale, car je suis pas sur d'avoir bien compris.

Citation :

La chouette est juste évanouie, et se laisse transporter aisément, de la même manière qu'elle passera miraculeusement les contrôles à l'aéroport, même si je ne vois pas encore bien ce que tu vas en faire...